Parasite / Arnaud Codeville
Résumé :
En 1982, Ben, Alexandre, Samuel et Chloé, quatre adolescents en vadrouille dans une forêt près de Valenciennes, découvrent les ruines d'un monastère qu'ils entreprennent d'explorer. Ils y réveillent sans le savoir une abomination qui va durablement impacter sur leurs vies.
Quinze ans plus tard, Ben est assailli par des phénomènes paranormaux.
Publié en auto-édition en 2019, disponible sur https://arnaudcodeville.fr ; 402 pages.

Mon avis :
C'est une lecture qui ne m'a pas laissée indemne : lorsque je termine un livre avec l'envie de le recommencer pour changer mon regard sur les événements, c'est une réussite !
Est-ce que ça fait peur ? Oui. Est-ce qu'il y a du suspense ? Oui, et les pages se tournent toutes seules (bon, il est vrai que le confinement aide un peu à trouver du temps pour lire ;-) ). J'ai rencontré Arnaud Codeville à la Fête de la Sorcière à Villeneuve d'Ascq en octobre 2019. J'aurais dû le revoir aujourd'hui à la Médiathèque de Roubaix pour une journée thématique sur Lovecraft. Celle-ci a bien évidemment dû être annulée en raison de la situation sanitaire, mais j'espère que ce ne sera que partie remise, car il me faut d'autres romans à présent (je lorgne sur La tour de Sélénite, dont j'ai cru apercevoir un clin d’œil dans Parasite) ! Au moins, j'ai lu le roman que j'avais en stock.
Je trouve qu'on ressent bien dans Parasite l'inspiration de la série Stranger Things, à travers les personnages des adolescents et leurs aventures, leur goût pour les jeux de rôle, le passé des années 1980-90 bien rendu, ... (je me suis même représenté certains personnages avec l'apparence des acteurs). Mais le roman prend tout de même de la distance avec la série, et y mêle activités paranormales, spiritisme, exorcisme... Tout un cocktail bon à faire frissonner les lecteurs. Et, en ce qui me concerne, à renouer avec mes vieilles lectures de "Chair de Poule" et autres pages dans lesquelles je cherchais à me faire peur.
Un bémol ? J'ai parfois lu tellement vite que je n'ai pas réussi à me représenter certaines scènes ou lieux dans ma tête. Mais globalement, ça n'a pas entravé ma lecture. Un bon moment pour un public averti.
Verdict : j'adore !