Onibi, carnets du Japon invisible / Atelier Sento

Résumé : 

Lors d'un séjour au Japon, Cécile achète un mystérieux appareil photo, réputé pour pouvoir capter les esprits invisibles à l'oeil nu. C'est le début, pour elle et son compagnon Olivier, d'une quête à la recherche des mystérieux endroits que les "Yokai" affectionnent : forêts, temples, montagnes, villes abandonnées, etc.

Publié aux éditions Issekinicho en 2016 ; 115 pages ; dessins et photographies : Cécile Brun ; scénario et couleurs : Olivier Pichard.

Mon avis :

Cette bande-dessinée, très vite lue, m'a beaucoup plu. Il fallait s'y attendre, je suis bon public pour les histoires de fantômes. Alors quand celles-ci dépaysent en plus du reste, c'est gagné...

Le dessin est effectivement celui d'un carnet de voyage, coloré, pris sur le vif. Mais j'ai également été séduite par le scénario où, en compagnie de Cécile et Olivier, j'ai rencontré les habitants de la région, écouté leurs histoires et leurs légendes, frissonné, douté, et beaucoup ri.

L'histoire est construite de telle façon que chaque chapitre nous emmène à la rencontre d'un esprit différent. Mais il ne faut pas s'attendre à un livre d'horreurs. Au contraire, le fantastique est amené de manière subtile et poétique. Je reste songeuse, c'est également quelque chose que j'apprécie lorsque je termine un livre : conserver le mystère. 

Le livre en lui-même est un très bel objet, comme tous les livres des éditions Issekinicho (j'en ai offert deux à Noël, et c'est à cette occasion que j'ai eu envie de me faire un petit cadeau aussi). Amoureux du Japon, je ne peux que vous conseiller d'aller découvrir leur collection, mais également leur blog, qui contient une mine d'informations sur le pays !

Verdict : j'adore !