La tour de sélénite / Arnaud Codeville

20/04/2023

Résumé :

Adel Blanchard est un écrivain qui a rapidement connu la gloire, mais celle-ci l'a tout aussi vite quitté, de même que sa femme. Dépressif, il finit par trouver une nouvelle raison de vivre lorsqu'il prend un poste de professeur de Lettres à l'Université de Lille.

Ses collègues sont porteurs d'un projet original : la restauration d'un phare en Loire-Atlantique pour y observer la faune et la flore. Deux professeurs y partent lors des vacances de la Toussaint, mais ne reviennent pas.

L'intrigue prend une tournure d'enquête alors qu'Adel et trois collègues décident de partir à leur recherche...


Publié en auto-édition (voir son site : https://www.arnaudcodeville.fr/boutique/) en 2015 ; 312 pages.

 Image par PIRO de Pixabay
Image par PIRO de Pixabay

Mon avis :

Il s'agit du deuxième roman d'Arnaud Codeville que je lis. J'ai lu il y a quelques temps Parasite, un bon souvenir de lecture d'horreur (et un écrivain toujours agréable à rencontrer ! Il fait beaucoup de dédicaces / salons dans le Nord, n'hésitez surtout pas à aller le rencontrer !). En relisant mon avis, je m'aperçois que La tour de sélénite était bien la lecture qui me tentait le plus après !

Je l'ai dévoré en à peine deux jours (fait exceptionnel pour moi).

Tout d'abord, la lecture est très fluide et le roman n'est pas très long. L'écriture sans fioriture se prête à une lecture rapide, d'autant plus que l'identification aux personnages est aisée (elle n'est pas souhaitable toutefois : Arnaud Codeville n'est pas très tendre avec ses protagonistes :-) ).

Ensuite, une fois le pied posé dans le phare, l'horreur ne tarde pas à commencer. Vraiment, je me suis dépêchée de finir ma lecture pour assouvir ma soif de réponses, et pour ne pas finir mon livre trop tard le soir afin de minimiser le risque de cauchemar. J'ai vraiment eu peur, et été dégoûtée par certains passages...

Vu le contexte, impossible de ne pas songer au roman de Rozenn Illiano, Le phare au corbeau. Les deux romans sont pourtant très différents. Ici, le cadre du phare est essentiel pour créer un huis-clos, cependant je trouve qu'il n'est pas assez exploité en lui-même (autour de légendes de la mer, par exemple). A y réfléchir, c'est aussi ce qui me manquait dans Le phare au corbeau : je suis peut-être trop exigeante :-).

© 2019 - Marianna - sberland12@gmail.com
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer