Druide / Olivier Peru
Résumé :
Le monde de ce roman est divisé en trois parties principales : les deux royaumes du Nord, Rahimir et Sonrygar, qui vivent en paix précaire et la Forêt, domaine des druides. Lorsqu'un horrible massacre a lieu dans une cité fortifiée à la frontière des deux royaumes, chaque roi accuse l'autre, et une guerre est sur le point d'être déclarée. Pour l'empêcher, et parce qu'il sent d'autres forces à l'oeuvre, le druide Obrigan obtient un délai de 21 jours pour élucider ce mystère. Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est le lot quotidien de morts atroces qui s'abat sur le monde...
Publié par J'ai lu en 2012 ; 602 pages.

Mon avis :
Déjà, je tiens à mentionner que je trouve la couverture sublime, réalisée par l'auteur lui-même. Ce qui peut s'expliquer à la lecture de sa biographie, qui le mentionne avant tout comme scénariste et illustrateur de bande-dessinées. Pour ma part, il m'était inconnu avant la lecture de ce roman, je ne serai donc pas influencée :-)
Par où commencer ?
Fidèle à la promesse faite par la quatrième de couverture, ce roman nous entraîne effectivement dans l'horreur. Niveau meurtres, j'ai été servie. A tel point que ça m'a paru parfois trop : trop de morts, trop d'invincibilité chez les ennemis, trop peu d'espoir.
Il y a énormément de morts dans ce roman, ce qui lui donne un petit côté Trône de fer, et la carte, qui figure en exergue du roman, n'est pas sans me rappeler le Nord de Westeros.

En revanche, au niveau de l'histoire, tout reste original, et surprenant. Cependant, certaines révélations sont arrivées trop tard à mon goût, de même que la véritable bataille. J'ai trouvé les personnages très originaux, ayant chacun leur part d'ombre qui est bien expliquée. Quant aux druides, je ne pense pas qu'ils soient des personnages si courants, même en fantasy, j'ai donc bien aimé côtoyer cette communauté proche de la nature.
C'est une lecture que j'ai aimée, mais qui m'a semblé un peu longue par moments. Ainsi, la véritable intrigue démarre assez tard, et traîne en longueur sur la fin. Les ennemis sont en effet du genre à ne pas se laisser tuer, mais c'était rappelé un peu trop souvent.
Pourtant, le roman partait bien, rythmé par ces 21 jours de délai. Mais il semble qu'il y ait des jours où il se passe plus de choses que d'autres.
A part ça, une lecture originale qui, je pense, s'adresse plutôt aux initiés et amateurs du genre.
Verdict : mitigée...