Comment le dire à la Nuit / Vincent Tassy

26/03/2019

Résumé :

Dans Comment le dire à la Nuit, il y a des vampires, des amours perturbées, des secrets qui traversent le temps. Tous ces personnages semblent maudits. Pourquoi ? Quel secret les réunit ?


Publié aux éditions du Chat Noir en 2018 ; 335 pages.

Image par IvaCastro de Pixabay
Image par IvaCastro de Pixabay

Mon avis :

Voici ma première lecture en lice pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires ! Et en voilà déjà une qui me donne du fil à retordre... Je termine ma lecture en restant perplexe. Je ne sais pas trop quoi penser.

Tout commençait bien pourtant : la plume est atypique. L'écriture se fait par petites touches, comme une peinture. Des bribes de phrases un peu partout donnent au texte une allure très poétique. Tout comme l'histoire : nous suivons quatre personnages, par fragments de vie, à différentes époques, sans que rien ne semble les rapprocher. Petit à petit, d'autres personnages s'affirment autour d'eux, prennent de la place, mais surtout, font le lien entre eux. Les histoires finissent par se croiser, et j'avais hâte de pouvoir démêler le tout.

Malheureusement, c'est aussi ce qui m'a lassée, vers le milieu du livre et jusqu'à la fin. À plusieurs reprises, j'avais l'impression de ne rien comprendre. C'est toutefois justifié par la folie qui semble gagner peu à peu les personnages.

Ce qui ressort du livre, c'est une esthétique très gothique, sombre et mélancolique. Mais quant à l'histoire, je ne saurais être capable de me prononcer. C'est une histoire de vampires un peu trop diaphane. Il y a de l'amour, de l'amour destructeur, de la douleur, qui dévorent les personnages, mais auxquels je suis restée assez peu sensible. J'avais l'impression que l'auteur avait son idée, bien définie, mais que je n'ai pas réussi à entrer dans sa tête et qu'il ne m'aidait pas beaucoup à y parvenir.

En résumé, c'est un beau texte, un peu onirique, un peu fou, mais qui ne m'a pas entièrement séduite en dehors de quelques passages qui se sont démarqués du tout, où l'action était plus présente, plus au cœur du récit (l'histoire d'Egmont et Léopold, ainsi que celle de Rachel et Cléopâtre).

Concernant l'ensemble du texte, soit je suis passée à côté et je n'ai pas du tout compris où l'auteur voulait en venir, soit j'ai cherché trop de sens là où il n'y avait que sensations. Dommage... Les autres lecteurs y trouveront peut-être plus de plaisir que je n'en ai pris.

© 2019 - Marianna - sberland12@gmail.com
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